Prions pour que nul ne se prive de la grâce de Dieu

Cet post a été publié sur this site

L’ascétisme, l’austérité, la mortification, la pénitence, le jeûne, la continence, les privations de tous ordres sont des moyens utilisés par les pratiques religieuses pour atteindre une certaine perfection morale. Nous retrouvons, avec plus ou moins de rigueur, ces divers moyens proposés dans tous les milieux religieux. Or l’auteur de l’épître aux Hébreux nous dit : “Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu…” (Hébreux12:15).

Lorsque nous péchons, même si c’est d’une manière occasionnelle, notre tendance naturelle est de nous justifier. Nous refusons de reconnaître notre responsabilité.

C’est ainsi qu’Adam et Ève ont agi après la chute. En résumé, Ève dit : “C’est la faute au serpent” et Adam dit : “C’est la faute à la femme que tu m’as donnée” (Genèse 3:12-13). Aussi longtemps que nous cherchons à nous justifier en nous plaçant comme victimes, nous nous privons de la grâce de Dieu. Aussi longtemps que nous cherchons à couvrir nos péchés, nous nous privons de la grâce de Dieu. Dieu ne nous demande ni de justifier nos péchés, ni de les couvrir de nos mérites. Dieu nous demande simplement de les reconnaître. Ne pas les reconnaître, c’est se priver de la grâce de Dieu. Dieu ne sera jamais scandalisé par nos péchés si nous les lui confessons ; il a déjà été le témoin de nos péchés lorsque nous les avons commis, et il nous a aimés au point d’offrir Jésus comme victime expiatoire. Non seulement Dieu n’est pas scandalisé par nos péchés confessés, mais il nous aime d’autant plus que nous recherchons sa grâce et son pardon.

Dieu est déjà au courant de nos fautes. La seule chose qu’il attend, c’est que nous ne nous privions pas de sa grâce. Tous les efforts que nous pouvons faire pour nous présenter devant lui avec nos œuvres ne sont qu’un maquillage superficiel qui ne change en rien la réalité de nos cœurs. Les religieux du temps de Jésus savaient nettoyer l’extérieur du plat alors que l’intérieur était plein de rapines, d’impuretés (Matthieu 23:25). Ce faisant, ils se privaient de la grâce de Dieu. Le légalisme nous prive de la grâce de Dieu. Comme l’a écrit Mike Oppenheimer : “Le légalisme est souvent manifesté par des lois d’hommes, et qui sont uniques à une assemblée ou à un groupe mais elles peuvent être aussi des lois de l’Ancien Testament. La loi de la Bible n’est pas quelque chose que l’on fait dans le but d’être accepté par Dieu ou par l’homme mais un miroir qui nous démontre ce que nous faisons de mal.”

La loi, que nous transgressons, nous révèle notre péché pour que nous nous tournions vers la grâce de Dieu. Ne nous privons pas de la grâce de Dieu en venant à lui tels que nous sommes.

“Seigneur, pardon pour toutes les fois où en voulant nous justifier nous-mêmes, nous nous sommes privés de ta grâce. Nous te prions pour que nul ne se prive de ta grâce. Reconnaître nos fautes, c’est le seul moyen de ne pas se priver de ta grâce.

Quel que soit le péché commis, que chacun saisisse que ta grâce surabonde, là où le péché a abondé ! Au nom de Jésus, amen !”

Avec amour,

Paul Calzada

Crédit image : Shutterstock / chayanuphol

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *