Pour le Bénin, la diplomatie reste “la solution privilégiée” au Niger

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La diplomatie reste la “solution privilégiée” pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, a déclaré ce vendredi 4 août le ministre béninois des Affaires étrangères, qui a assuré du soutien du Bénin à la CEDEAO en cas d’actions à venir.”Les actions diplomatiques en cours restent la solution privilégiée par tous pour l’instant. Mais si demain, […] quelles actions que prendrait la CEDEAO, le Bénin s’inscrirait dans cette action en tant que membre de la CEDEAO”, a précisé Olushegun Adjadi Bakari lors d’une conférence de presse à Cotonou.Selon lui, la position de la CEDEAO que rejoint le Bénin est de libérer et de rétablir le Président Bazoum dans ses fonctions.UltimatumLa CEDEAO a imposé de lourdes sanctions à Niamey et a donné jusqu’à dimanche aux militaires qui ont renversé Mohamed Bazoum pour rétablir le Président dans ses fonctions, sous peine d’utiliser “la force”. L’organisation régionale a envoyé une délégation le 3 décembre au soir à Niamey pour trouver une sortie de crise par la voie diplomatique, mais elle est repartie quelques heures plus tard, sans avoir rencontré le chef des nouvelles autorités nigériennes . Le 2 août, la CEDEAO a dit se préparer à une opération militaire en cas d’échec des négociations diplomatiques, même si elle a souligné qu’il s’agissait de “la dernière option sur la table”. Une réunion des chefs d’état-major de la CEDEAO s’est tenue ce 4 août à Abuja, alors que plusieurs armées ouest-africaines, dont celle du Sénégal, se disent prêtes à envoyer des soldats si une intervention militaire était décidée. Le Mali et le Burkina soutiennent le NigerLes militaires arrivés au pouvoir au Niger le 26 juillet ont promis une “riposte immédiate” à “toute agression” de la part d’un pays de la Cédéao. Ils bénéficient du soutien du Mali et du Burkina Faso, pays voisins du Niger également dirigés par des militaires après des coups de force en 2020 et 2022. Ces deux pays, suspendus des instances dirigeantes de la CEDEAO, ont affirmé que toute intervention armée serait considérée “comme une déclaration de guerre” et entraînerait leur retrait de l’organisation.

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