Le Sud global semble en avoir assez de l’ordre imposé par l’Occident depuis 1945, admet Bloomberg

Cet post a été publié sur this site

image

La partie du monde à laquelle on a donné ces derniers temps le nom de Sud global se révolte et ne veut plus suivre les règles économiques sur lesquelles les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont basé l’ordre du monde qui prévaut depuis la Seconde Guerre mondiale, selon Bloomberg.L’agence cite en exemple le Ghana qui s’apprête à interdire les exportations de lithium, indispensable aux véhicules électriques, en emboîtant le pas à la Namibie et au Zimbabwe. L’Indonésie a interdit l’exportation de minerais de nickel.L’Argentine, le Brésil, le Chili et l’Indonésie préfèrent aux investissements américains ceux en provenance de Chine pour leurs usines de batteries de véhicules électriques.Las de supplierLa Banque de Thaïlande parle de nouveaux plans pour diversifier son panier de devises, qu’elle utilise pour établir la valeur du baht, afin qu’il soit moins lié au dollar.”Vous pouvez nous en vouloir de commercer avec d’autres pays, mais nous devons survivre.”En résumé: le comportement des grandes puissances en a aigri beaucoup dans les pays du Sud.En témoignent notamment les 22 demandes officielles d’adhésion aux BRICS et 34 confirmations de pays africains sur leur participation à divers événements en marge du prochain sommet du groupe à Johannesburg fin août.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *