Le Pentagone avoue avoir formé certains chefs militaires au pouvoir au Niger

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Certains chefs militaires qui ont pris le pouvoir au Niger le 26 juillet, avaient suivi une formation militaire américaine, a confirmé le 10 août le département de la Défense des Etats-Unis.L’officiel a pourtant affirmé qu’il n’existait aucun lien entre cette formation et “leurs activités actuelles”.Enquête d’InterceptLe magazine Intercept avait précédemment rapporté, citant un responsable américain, qu’au moins cinq des officiers arrivés au pouvoir au Niger, avaient participé à des programmes de formation organisés par les États-Unis.Selon un représentant anonyme du département d’État cité par Intercept, le gouvernement américain “ne forme pas la garde présidentielle” du Niger. Parallèlement, toujours selon la publication, un rapport conjoint du département d’État et du Pentagone sur les cours de formation militaires pour étrangers en 2017–2018, mentionne “un entraînement sur place” des membres de la garde présidentielle nigérienne.Depuis 2008, au moins 14 militaires formés aux États-Unis ont participé à des coups d’État en Afrique de l’Ouest, révèle Intercept.Coup d’État au NigerLe 26 juillet, l’armée nigérienne a annoncé à la télévision nationale la destitution du Président Mohamed Bazum. Les dirigeants de la plupart des pays occidentaux et l’organisation régionale CEDEAO ont condamné le coup d’État. Début août, les pays membres de la CEDEAO ont adopté un plan d’intervention militaire au Niger.Le Niger est une ancienne colonie française qui restait l’un des derniers alliés des pays occidentaux au Sahel. Ce pays possède de riches réserves d’uranium exploitées par la France. Selon les médias de l’Hexagone, ce pays africain fournit de 15 à 17% de l’uranium utilisé dans la production de l’électricité en France.

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