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Ce mardi 8 août, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est rendu dans un commissariat de Marseille, afin d’échanger avec les membres des forces de l’ordre, rapporte franceinfo. Un déplacement placé sous le signe de l’apaisement, alors que les policiers ont entamé un mouvement de fronde dans la cité phocéenne, à la suite de la mise en détention provisoire le 21 juillet d’un de leurs collègues de Marseille.
Si le locataire de Beauvau avait bel et bien annoncé qu’il se rendrait dans cette ville d’où est partie la gronde des policiers, il n’avait pour autant pas précisé la date ni l’heure pour sa venue. Il n’y avait donc ni journalistes ni élus pour l’accueillir au commissariat du 15e arrondissement de Marseille. Sur le réseau social X – anciennement Twitter –, le ministre de l’Intérieur a précisé avoir félicité les fonctionnaires pour « la très belle saisie de 220 kg de cannabis », dimanche 6 août.
Ce matin, avec les policiers marseillais autour d’un café. J’en ai profité pour les féliciter pour la très belle saisie de 220kg de cannabis réalisée par un équipage de police du commissariat du 15ème arrondissement de Marseille dans les quartiers Nord. pic.twitter.com/JtAqH838m4
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 8, 2023
La hiérarchie lance la chasse aux arrêts maladie
Depuis le placement en détention provisoire le 21 juillet d’un policier de la Bac de Marseille, soupçonné d’avoir blessé un jeune homme de 22 ans en marge des émeutes de juillet, la gronde des policiers ne s’essouffle pas. En protestation, certains fonctionnaires de police se sont mis en arrêt maladie, ou encore en « code 562 », n’assurant plus que des missions d’urgence et essentielles.
Face à ce mouvement de fronde, le directeur de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont haussé le ton. Ils ont notamment demandé à leurs services, le vendredi 4 août, de refuser des arrêts maladie.