Fin de vie, abus sexuels, réforme… Ce que ce sont dit les évêques à Lourdes

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L’Assemblée plénière des évêques de France qui s’est tenue à Lourdes s’est achevée ce vendredi 22 mars 2024. Fin de vie, réforme de la Conférence des évêques de France (CEF), dispositifs contre les abus sexuels… Voici ce que ce sont dit les évêques à Lourdes.

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Les évêques de France ont clôturé ce vendredi 22 mars leur Assemblée plénière à Lourdes. Fin de vie, élections européennes, abus sexuels dans l’Église ou encore transformation de la Conférence des évêques de France : nombre de sujets ont été abordés, certains donnant lieu à des mesures concrètes.

Le début de l’Assemblée plénière a tout d’abord été marqué par la déclaration des évêques sur le projet de loi sur la fin de vie, « Ne dévoyons pas la fraternité ». Les évêques de France y rappellent la nécessité du respect de la vie humaine, de son commencement à sa fin naturelle et y expriment leur « grande inquiétude et [leurs] profondes réserves à l’égard du projet de loi annoncé sur la fin de vie. » Au cours de la semaine, les évêques ont par ailleurs continué à travailler sur le processus d’indemnisation et de réparation des victimes d’abus sexuels au sein de l’Église, vaste chantier lancé après le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).

Un dispositif national contre les abus sexuels

C’est dans cette lignée que Mgr Éric de Moulins-Beaufort a annoncé une réflexion sur la mise en place d’un dispositif national en faveur des victimes majeures de violences sexuelles dans l’Église. L’assemblée a ainsi confié au Conseil permanent « le soin de chercher les personnes avec qui concevoir ce dispositif », a déclaré le président de la CEF dans son discours de clôture, évoquant la nécessité pour les victimes d’abus sexuel d’être « écoutés, orientés et accompagnés dans la justice de notre pays et vers la justice canonique selon les cas, ou que leur soit proposé un chemin de justice restaurative si les deux premières voies n’étaient pas possibles ou pas suffisantes. » Jusqu’ici, seule l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr) assurait une prise en charge des personnes abusées, mineures au moment des faits. Depuis sa mise en place en 2022, 571 victimes ont ainsi été indemnisées. L’Assemblée plénière a voté le renouvellement de la mission de sa présidente, Marie Derain de Vaucresson, jusqu’au 30 juin 2026, pour permettre à l’INIRR de poursuivre l’accompagnement des personnes victimes qui la sollicitent, en attendant la mise en place du nouveau dispositif.

Outre ces mesures, les évêques ont statué sur l’avenir des radios chrétiennes, en votant pour la constitution « progressive » d’un média radio-TV « au service de l’Église en France », dont les évêques seront associés à la gouvernance. Enfin, la CEF poursuit son entreprise de transformation de sa gouvernance. De nouveaux statuts et un règlement ont été votés, prêts à être transmis au Saint-Siège, qui avait requis la mise en place de plusieurs instances internes à la CEF afin d’éviter la concentration des pouvoirs de décisions entre les mains du seul Conseil permanent. « En ces temps de synodalité, il est important de nous souvenir de la réalité de la collégialité », a ainsi déclaré Mgr de Moulins-Beaufort, car « c’est le travail commun, à égalité, des évêques, participant au collège épiscopal qui succède au collège des Apôtres ».

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