Cet post a été publié sur this site
Atoi, Anja, ma chère fille bien aimée.
A l’occasion de cette fête des mères, j’ai souhaité t’écrire une lettre. Tu m’as souvent écrit, toi, des mots touchants et encourageants lors de ces dernières fêtes des mères. Un grand merci pour l’amour que tu m’as exprimé ainsi.
Désormais, tu es aussi maman. Comme tu le sais, je parle toujours de toi et de mes autres enfants à notre papa céleste. C’est notre privilège à nous, les mamans qui aimons Jésus et qui connaissons l’amour de Dieu le Père, de prier pour les enfants. Bien souvent, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans cette possibilité de parler de tout avec Dieu.
Oui, quand tu sortais le soir, je te confiais à Dieu et à ses anges qu’il a promis de mettre à côté de toi. Et comme mes soucis étaient chez le Père, je pouvais bien dormir.
Et tu sais que j’étais désespérée quand ton frère pleurait lorsque je changeais ses langes: «Jésus, de quoi ce bout d’homme a-t-il besoin?» Et voilà que j’entendais la voix de Dieu dans mon cœur: «Prends de l’eau tiède à la place de ces lingettes humides et froides.» Et les larmes cessaient, merci Jésus.
Ma fille, tu peux prier dans chaque situation, vraiment. Rien n’est trop compliqué pour notre Dieu qui a imaginé tes enfants lors de leur conception. J’aimerais te transmettre cette passion de la prière; la plus belle, dans le métier de maman.
Nous, les mamans, sommes appelées à être des «prêtresses royales», une expression que l’on trouve dans la Bible. Tout d’abord, tu amènes toutes les situations devant Dieu, qui est grand, mais si proche, plein d’amour et à qui rien n’est impossible. Si tu crois cela, alors tu déposes les soucis, les défis, les tensions et ce qui te dépasse dans les meilleurs des bras.
C’est bon pour toi-même d’abord, car tu es bien plus légère après. Tu seras pleine de confiance que – comme Dieu prend soin de ton enfant – tout va bien se passer.
Puis, quand tu pries – «quand tu passes du temps avec Dieu», voulais-je écrire; mais comme maman tu n’as pas ce temps, c’était vrai pour moi et ça l’est encore plus de nos jours mais je te fais confiance, ma fille, tu trouveras des moments grâce à de nouveaux moyens propres à ta génération –, tu vas recevoir les idées nécessaires à tes défis du quotidien. Dieu va placer dans ton cœur – comme dans celui de chaque maman qui prie – la sagesse, les idées et la patience. Ou encore des promesses ou des visions à propos de ton enfant.
Ne reste pas seule dans tes essais et tes efforts de prière. On a besoin les unes des autres. Tu sais, ce n’est que grâce aux rendez-vous réguliers de mon groupe Moms in Prayer (Mères en Prière) que j’ai appris à prier. Sinon, seule, je n’aurai pas prié toutes ces années. Le quotidien nous détourne de cette clé importante.
Ainsi, je suis devenue une mère qui prie pour ses enfants. Une mère qui a appris la confiance dans un Dieu qui prend soin de la maman et des enfants. Dans ces groupes, nous explorons toute la diversité des noms de Dieu: ce qu’il est par nature et qui est tellement divers et riche. Cela donne un fondement très solide pour ta foi de maman.
Je fais confiance à notre Père céleste. Qu’il te conduise aussi, maintenant que tu es maman. Voilà, j’arrive au bout de ce courrier. Reste confiante que notre Dieu qui n’arrête pas de faire de bonnes choses s’occupera de former tes enfants pour ce monde.
Je t’aime très fort, jusqu’à la lune et retour – comme on se disait quand tu quittais la maison.
Ta maman.
Simone Zimmerli, coordinatrice Suisse romande, Moms in Prayer international Suisse
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Mai 2024
L’article De la part de mères qui prient 1/3 est apparu en premier sur Christianisme Aujourd’hui.