Aimer ses ennemis : le défi révolutionnaire de Jésus !

Cet post a été publié sur this site

[embedded content]

Bonjour, mon ami(e), je suis très heureux de te retrouver. Je suis Tony Tornatore, pasteur à Ekklesia Amiens. Aujourd’hui, on considère l’un des textes des plus difficiles à vivre, c’est une parole révolutionnaire de Jésus.

On la lit dans Luc, au chapitre 6, les versets 27 et 28.

Jésus nous dit :

“Je vous dis à vous qui m’écoutez : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous détestent. Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.”

Jésus va crescendo dans cette demande qui n’est pas naturelle pour chacun d’entre nous qui sommes des êtres humains. Il nous dit d’abord d’aimer, ensuite de faire du bien, de bénir, et de prier même pour ceux qui nous maltraitent.

C’est une parole compliquée à mettre en œuvre, nous le reconnaissons bien, chacun d’entre nous. Et pourtant, c’est à cela que nous sommes appelés. Si nous ne faisons pas mieux que ceux qui ne croient pas en Dieu, alors la Bible nous dit nous ne sommes pas dignes d’être appelés fils et filles de Dieu.

Jésus nous a laissé l’exemple ultime, il a aimé.

Pour autant, comprenons qu’il y a une manière d’aimer. Tout d’abord, aimer son ennemi, faire du bien à ceux qui nous détestent ou les bénir, et même prier pour eux, ça ne veut pas dire s’exposer sans cesse aux gens qui nous font du mal.

Il y a cette part de protection nécessaire parfois et indispensable afin de ne pas sans cesse se mettre en difficulté. Pour autant, je crois que la protection ne doit pas dépasser peut-être l’acte physique ou moral, et lorsqu’il est question d’aimer, même de bénir et de prier, c’est d’abord après s’être protégé soi-même intérieurement, son esprit, son cœur, ses sentiments, ses émotions.

Et le pardon à une part très importante. Si le pardon ne parle pas automatiquement de réconciliation, le pardon nous permet de garder notre cœur libre de toute mauvaise pensée, de tout ressentiment, de toute amertume, de toute haine qui peut grandir si nous gardons, ou cultivons même, le non-pardon.

Et je crois que c’est déjà une manière de ne pas nourrir quelque chose de mauvais envers celui qui fait du mal, déjà une première manière de l’aimer. Romains, chapitre 12, verset 17 nous dit :

“Ne rendez à personne le mal pour le mal, recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.”

Et le Proverbe 20, verset 22 nous dit :

“Ne dis pas : je rendrai le mal. Espère en l’Éternel et il te délivrera.”

Mon ami(e), oui c’est ça, tu es appelé(e) à faire du bien, à ne pas rendre le mal pour le mal ; mais même à surmonter le mal par le bien, comme nous le dit Paul dans l’Épître aux Romains.

Alors, mon ami(e), c’est ça surmonter le mal qu’on t’a fait, peut-être certainement en te protégeant, en faisant plusieurs choses.

Premièrement, ne pas nourrir de rancune, mais pardonner et deuxièmement, surmonter le mal en bénissant, et même en priant, car c’est à cela que nous sommes appelés : à faire le bien.

Alors, je ne sais pas quel pardon tu dois relâcher, quelle attitude positive tu dois nourrir en toi pour commencer à bénir ceux qui t’ont fait du mal, à prier pour ceux qui t’ont maltraité(e), mais aujourd’hui, fais-le !

C’est peut-être dans ton entourage proche, c’est peut-être dans ton milieu professionnel ou milieu scolaire.

Tu vas développer cette attitude, tout en te protégeant, de défendre ta paix intérieure, ta relation avec Dieu, en faisant le bien, en bénissant, en priant, en pardonnant.

Que la grâce, la force du Seigneur soient avec toi pour t’aider dans ce défi.

Je sais que Dieu est fidèle, il le fera !

Tony Tornatore

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *