20 ans après, ses bontés se renouvellent encore

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En septembre 2003, vous teniez entre vos mains la première édition de Christianisme Aujourd’hui, héritier du mensuel L’Avènement et de l’hebdomadaire Le Christianisme au XXIe siècle. Vingt ans plus tard, la mission de votre magazine n’a pas changé. La forme, l’identité visuelle et la mise en page ont évolué – vous remarquerez que nous vous proposons désormais un format A4 – mais le contenu est au service d’une seule et même cause: une information éclairée et pertinente pour muscler le discernement des chrétiens.

«Le protestantisme ne cesse de changer. Alors que le monde s’affranchit de Dieu, l’heure est au dialogue et au témoignage commun», écrivaient en 2003 Eric Denimal et Christian Willi, alors rédacteurs en chef du titre. «Christianisme Aujourd’hui offrira chaque mois un lieu de rencontre à l’ensemble des croyants se réclamant de la Réforme, qui puisent leur identité spirituelle dans l’Evangile de Jésus-Christ et qui croient à l’autorité de la Bible.» Jusqu’ici, nous avons tenu parole, et nous avons l’intention de continuer à le faire. «Vous informer, vous représenter, vous donner un espace d’expression, voilà en résumé notre triple vocation», concluaient-ils.

Et le tout, avec une espérance d’avance, ajouterait-on en 2023. Car celle-ci ne sera jamais de trop, au contraire. Si en 2003 les plus âgés d’entre nous suffoquaient sous une canicule historique, l’on vient de vivre en juillet 2023 le mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial. Si en septembre 2003 on pansait encore les plaies ouvertes de la destruction des tours jumelles du World Trade Center survenue deux ans auparavant, en 2023 nous sommes presque habitués au conflit qui ravage l’Ukraine mais nous redoutons désormais une guerre civile au Niger tout en pleurant les victimes de feux de forêt aux quatre coins de la planète. Le tout en pleine crise énergétique, et alors que le monde essaie de se relever tant bien que mal d’une pandémie dévastatrice. Alors oui, l’espérance n’est pas de trop. «Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de ses tendresses. Elles se renouvellent chaque matin.

Que ta fidélité est grande, Seigneur. Je le dis: le Seigneur est mon bien le plus précieux, c’est pourquoi j’espère en lui» (Lam. 3, 22-24). L’espérance à laquelle nous tenons fermement est celle que nous plaçons en Dieu, lui qui renouvelle ses bontés. C’est le cas aussi dans notre couverture de l’actualité, et dans notre désir de muscler le discernement de nos lecteurs. Non pas pour que nous nous demandions – pour reprendre les termes du célèbre théologien John Stott – «qu’est-il arrivé au monde?», mais plutôt «qu’est-il arrivé au sel et à la lumière?»

En 2003 déjà nos prédécesseurs avaient noté le besoin de dialogue et de témoignage commun. Plus que jamais, chacun est invité à apporter sa pierre à l’édifice, à oser se remettre en question au lieu de chercher l’avis qui confortera le sien. Et puisque l’un n’exclut pas l’autre, le besoin de dialogue et de témoignage commun s’appuie sur des convictions fortes et réfléchies à partager et à méditer.

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