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Abderrahim Ghelouci et sa femme, Meriem, avaient connaissance de la situation vulnérable de Michel Voltz, ancien greffier du tribunal de Nancy, âgé de 82 ans, sans famille ni proches. En 2016, ils avaient acquis auprès de l’homme un appartement à L’Hôpital, dans la Moselle, en viager, moyennant le paiement mensuel de 500 euros, comme le rapporte Le Parisien. Cette transaction aurait-elle fait de lui une cible idéale pour leur sinistre plan ?
Le 16 juillet 2020, Meriem Ghelouci, 26 ans, faisait le guet devant le pavillon où Michel Voltz vivait depuis 2017, tandis que son mari, Abderrahim, âgé de 44 ans, commettait l’irréparable à l’intérieur, en étranglant l’octogénaire à l’aide d’un foulard, d’un Serflex et même d’une balle enfoncée dans sa gorge, selon les déclarations de Meriem devant le juge d’instruction. Le couple transporta ensuite le corps dans une camionnette louée pour l’occasion, pour le dissimuler dans une fosse à Dalhain, ce qui éveilla les soupçons des enquêteurs.
La macabre découverte
La découverte macabre eut lieu le 12 novembre 2020, lorsque les autorités, aidées par une équipe cynophile de la police allemande, retrouvèrent le cadavre partiellement calciné et en état de putréfaction avancée, enterré à une profondeur d’environ 2,60 mètres. Les voisins de Michel Voltz avaient signalé sa disparition dès le 16 juillet 2020, ce qui avait rapidement conduit les enquêteurs à s’intéresser à ce couple énigmatique, notamment en raison de leur contrat de viager.
Meriem Ghelouci, mise en examen pour assassinat, a toujours affirmé qu’elle avait été contrainte par son mari et qu’elle avait subi des menaces de mort si elle…See more pictures on Closer