Marseille, Nîmes… Envoyés «après la bataille», les policiers de la CRS 8 doutent de l’efficacité de leur mission

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Dans le rapport en question, le chef de l’unité relaie le constat amer de ses troupes : celui d’être employé à 90% comme “force supplétive de la sécurité publique”. Autrement dit à l’opposé de leur raison d’être, à savoir “des urgentistes” du maintien de l’ordre. 

L’unité d’élite arrive souvent trop tard sur le terrain et se retrouve à faire de la sécurisation classique, car l’événement a déjà eu lieu. En clair, “ils sont envoyés après la bataille” résume sévèrement un policier. Si bien que la force d’action rapide que devait être à l’origine la CRS 8 a gagné le sobriquet au sein de la “maison police” de “force aller-retour”, surnom ironique non moins lancé sur fond de jalousie dans les autres cantonnements de CRS. 

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