L’Algérie “digne” d’être membre des BRICS, selon un parlementaire algérien

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Abdelsalam Bashagha, membre du comité des affaires étrangères du Parlement algérien, a évoqué pour Sputnik les avantages pour les pays du Sud global de la Nouvelle Banque de développement (NDB) des BRICS par rapport aux institutions financières de l’Occident qui rendent le monde dépendant au dollar.M.Bashagha rappelle que depuis plusieurs dizaines d’années Washington et les pays occidentaux profitent de la dépendance générale au dollar, d’où des abus conduisant à des sanctions et au gel des comptes indésirables.Une banque pour éviter la dépendanceA contrario, la NDB crédite les pays en monnaies nationales sans demander aucune réforme politique ou économique.”Cette transparence laisse entendre que les pays ne tombent dans aucune dépendance vis-à-vis du créancier”, commente le parlementaire.Il va de soi qu’à terme la NDB affaiblira sensiblement, voire réduira à néant, les capacités de Washington d’introduire des blocages. Le recours à ces derniers est bien connu par les pays des BRICS et du Sud global.L’Algérie déjà prête à participer à la NBDLe parlementaire a fait savoir que l’Algérie attendait l’examen dans les meilleurs délais de sa demande d’adhésion aux BRICS. D’autant plus que le Président algérien Abdelmadjid Tebboune avait indiqué que le pays était “prêt à coopérer avec la Banque dès à présent”.”L’Algérie est prête à débloquer sans tarder une somme équivalente à 1,5 milliard de dollars. Je pense que notre pays pourra alors se montrer digne d’être membre du groupe.”Construire ensemble un monde multipolaireL’Algérie fait partie des nombreux pays à avoir déposé leur demande d’adhésion aux BRICS. Les positions et intérêts nationaux de certains pays diffèrent sensiblement, ce qui est normal au sein d’un groupe global, selon le parlementaire.Participez et suivez le déroulement de la journée sur Telegram, TikTok, Odysee, Facebook*, X et Threads* à l’aide du hashtag #BRICS2023. L’équipe de Sputnik est présente sur place pour vous livrer des reportages, interviews et analyses.*Meta (Facebook et Instagram) est interdit en Russie pour activités extrémistes.

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