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L’entrée de deux pays africains dans les BRICS [l’Égypte et l’Éthiopie] signifie qu’il y a un mouvement vers une plus grande justice, a estimé auprès de Sputnik Afrique la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.Par ailleurs, le continent est sous-représenté partout dans le monde, souligne Mme Zakharova. Par exemple, l’Afrique réclame depuis longtemps une place permanente au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, une bataille qui n’est pas encore gagnée.En plus de cela, la couverture médiatique des actualités africaines semble être tendancieuse:Opposition au néocolonialismeL’élargissement des BRICS relève de l’ampleur internationale pour son aspiration à un monde plus juste et équitable:En se le donnant pour objectif et en tentant de le réaliser, le groupe fait face aux règlementations néocoloniales, note Maria Zakharova. Enfin, les BRICS luttent pour que “les pays disposent librement de ses ressources pour construire son avenir”.La domination de certains pays représentait “une pierre d’achoppement” au fil des siècles, lors que les pays “écrasaient tous”. C’est pourquoi, “cette extension n’est pas formelle”, précise la porte-parole de l’instance russe:Et d’ajouter que “c’est un processus très compliqué, très important et longuement attendu”.L’Onu dans le collimateurAlors que la nécessité de lutter contre le néocolonialisme s’impose, l’Onu devrait également prendre position sur ce sujet, selon Maria Zakharova. “À mon avis, c’est ce qui aurait dû être entendu en première lieu de la bouche du secrétaire général de l’Onu”, a-t-elle estimé, commentant le discours d’Antonio Guterres en marge du sommet des BRICS:La 15e édition du sommet des BRICS a été couronnée par l’admission de six nouveaux membres au groupe, l’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis. Ces pays entreront officiellement dans les BRICS à partir de janvier 2024.