Cet post a été publié sur this site
C’est un fait incontestable de la criminologie : les femmes résistent à l’appel du crime. Depuis toujours, et ce peu importe où dans le monde, la grande majorité des méfaits violents est commise par des hommes. En France, par exemple, 85% des crimes commis en 2020 l’ont été par des descendants d’Adam, soit un total de 148 130 infractions pénales contre « seulement » 26 361 pour les filles d’Ève. L’écart entre les sexes dans les crimes « semble être quelque chose qui résiste vraiment au changement« , souligne Jukka Savolainen, ex-directeur des Archives nationales des données sur la justice pénale dans le Michigan.
Cela ne veut néanmoins pas dire que les femmes ne tuent pas. À travers l’histoire, des exceptions ont fait preuve d’un grand machiavélisme, sabotant l’image de douceur et de maternalisme souvent donnée aux femmes. C’est notamment le cas de Ludivine Chambet, Juana Barraza ou encore Pam Hupp. Dans les années 2010, cette ancienne gestionnaire en assurance vie a fait les gros titres de la presse américaine en se retrouvant mêlée à deux meurtres machiavéliques.
Deux meurtres, un dénominateur commun
Le 27 décembre 2011, le corps sans vie de Betsy Faria, 42 ans, est découvert par son mari à leur domicile de Troy, dans le Missouri. La quadragénaire, atteinte d’un cancer en phase terminale, a reçu plus de 50 coups de couteau. Ses poignets ont été lacérés, et l’arme du crime abandonnée dans son cou. L’époux de la victime, Russ Faria, est aussitôt considéré comme suspect. Dans…See more pictures on Closer