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Mardi 22 août, Michel Neugnot, Côte-d’Orien et premier vice-président à la Région Bourgogne-Franche-Comté, était en déplacement à Imphy dans la Nièvre, afin de défendre le projet du chantier de la ligne Nevers-Dijon en présence d’élus locaux et des responsables régionaux de la SNCF. Au cours de cette réunion, Michel Neugnot aurait tenu des propos jugés choquants envers Mahamadou Sangaré, élu à la Ville de Nevers, selon Le Journal du Centre.
L’image du baobab utilisée quelques minutes avant
« Au cours de sa prise de parole, sous de fortes chaleurs, alors que le groupe profitait de la fraîcheur des feuillages d’un arbre, Michel Neugnot a utilisé l’image du baobab autour duquel se tiennent des échanges importants, faisant le parallèle avec la réunion du jour », rapportent nos confrères.
Quelques minutes plus tard, un élu à la Ville de Nevers, Mahamadou Sangaré, « a posé une question quant à des garanties sur la livraison des travaux à temps ». Michel Neugnot, lui aurait répondu en ces termes : « C’est bon pour toi baobab ? ».
L’élu neversois aurait, pour sa part, acquiescé, « sans montrer d’émotion particulière », précise le Journal du Centre. Avant d’ajouter : « la vingtaine de personnes présentes n’a pas pu s’empêcher de lâcher un ”Oh ?!” collectif ». Mahamadou Sangaré, contacté à l’issue de la réunion, a rapporté « ne pas être étonné ».
(…)
Joint par téléphone ce jeudi, Michel Neugnot a vivement réagi aux propos qui lui sont prêtés par nos confrères du Journal du Centre. « Tout est totalement faux », assure le vice-président du conseil régional chargé des mobilités, revenant sur le contexte : « C’était lors d’une visite organisée par la SNCF, il faisait très chaud et nous avons décidé de nous réunir sur une place, à l’ombre d’un arbre très feuillu. Lorsque mon tour de parole est arrivé, j’ai fait référence à ce que j’avais connu en Afrique, les réunions des villageois sous un baobab. J’ai fait cette allusion, c’est vrai, mais ça s’arrête là. »
« Je n’ai jamais dit : ”c’est bon pour toi baobab”, en m’adressant à quelqu’un parce qu’il est noir ! », insiste-t-il. « Vous imaginez, si j’avais dit quelque chose d’aussi déplacé, tout le monde m’aurait sauté dessus ! Or là, tout ça intervient 24 heures après… »