Agriculture, technologie, téléphonie: sur quels terrains les BRICS peuvent-ils réussir ensemble?

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Des opportunités en pagaille. La montée en puissance des BRICS offrent aux pays du Sud global de nouvelles perspectives, ont expliqué à Sputnik Afrique deux économistes sud-africains. Les pays appartenant au groupe ont notamment accès à un colossal marché, de plus de trois milliards d’habitants, explique ainsi Saki Zamxaka, directeur de Gauteng Growth and Development Agency.Cela offre des opportunités d’exportations conséquentes, chaque pays pouvant capitaliser sur ses forces, mais aussi s’inspirer des autres membres. L’Afrique du Sud, plus petite économie du groupe, l’a parfaitement compris, mettant en avant son secteur agricole, tout en suivant les exemples technologiques chinois, russes ou indiens.Le groupe des cinq (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) possède par ailleurs des atouts pour faire avancer l’économie numérique, ajoute pour sa part Langa Manqele, directeur de Equities and Equity Derivatives à la bourse de Johannesbourg. Les pays émergents possèdent en effet une jeunesse tournée vers les nouvelles technologies, offrant un marché perméable pour la téléphonie ou les industries de micropuces, par exemple.Commerce africainLe continent africain peut aussi tirer son profit de collaboration avec les pays des BRICS. L’Afrique est déjà un “important fournisseur de matières premières” pour certains pays membres, rappelle Langa Manqele. La Russie, gros exportateur de céréales et d’engrais, est par ailleurs essentielle pour assurer la sécurité alimentaire du continent.Au-delà des BRICS, l’Afrique doit profiter de l’émergence d’un monde multipolaire pour renforcer son propre développement. L’effacement du dollar peut par exemple permettre de faire progresser les règlements en monnaie nationales, note Saki Zamxaka.Les deux économistes s’accordent encore sur l’importance de zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Celle-ci témoigne du désir d’intégration économique du continent, qui a la “volonté de mettre en œuvre le commerce intra-africain et de faire de leur mieux pour éliminer les barrières commerciales”, souligne Saki Zamxaka.

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